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Jour de la terre - Où va notre recyclage

Dernière mise à jour : 26 avr. 2022

Par Vincent Lemay

Il y quelques semaines, l’émission enquête de Radio-Canada a fait un épisode sur notre recyclage. Ils ont refait le chemin complet de notre bac de récupération et ils sont tombés sur plusieurs surprises.

Chaque année, les Québécois et Québécoises recyclent environ un million de tonnes de matière recyclable dans les centres de tri et 97% des citoyens affirment récupérer.


Avant 2018, ce recyclage allait jusqu’en Chine, mais, depuis 2018, la Chine refuse le recyclage des autres pays comme le Canada, car le coût économique est devenu trop lourd.


Revenons à notre bac de recyclage. La première étape, tout le monde la connaît, c’est de notre domicile au centre de tri. Les centres de tri ne savent plus quoi faire avec le plastique. Sur cette photo, nous voyons le plastique des 15 derniers mois dans la cour du centre de tri. En 2019, seulement 3% des matières souples étaient recyclées au Canada.


Ensuite, le conteneur qu’il suivait allait au port de Montréal à destination du port d’Anvers en Belgique. L‘inspecteur en environnement au port d’Anvers, Marc De Strooper, a accompagné l’équipe de télévision pour leur enquête. M. De Strooper a inspecté le conteneur en question et voici sa première réaction.

« Ah, quelle odeur ! Quelqu'un qui vend ça comme du papier normal avec des prix élevés, c’est vraiment un crime. »

— Une citation de Marc De Strooper


Ce conteneur devait contenir du papier, mais il y avait aussi des souliers, des vêtements usagés, des éclats de verre, des déchets de métaux, des jouets et des masques chirurgicaux.

« Marc De Strooper estime à environ 25 % le taux de contamination de ces ballots par d’autres matières, alors que la limite légale indienne pour cette catégorie de papier est de 2 %. »


Selon la mairesse de Montréal, Valérie Plante, les conteneurs qui partent de la ville sont du bon matériel.

Après son arrêt en Belgique, le conteneur continue son chemin et sa prochaine destination est en Inde dans une papèterie à Muzaffarnagar. Dès leur arrivée, ils ont trouvé du plastique canadien comme des emballages de Métro, Québon, cashmere et même un sac de recyclage de Toronto.



Des femmes sont sur le terrain pour séparer le plastique mou du dur. Elles sont payées 3$ canadien par jour. Selon un groupe d’experts indiens, en 2020, environ 100 000 tonnes de plastique non recyclable sont entrées sur le territoire de l’Inde.


À Chandpur, un village en Inde, des habitants de ce village ont commencé à être malades comme des problèmes respiratoires, maladies de peaux et même des cas de cancers. Ces maladies seraient liées à la pollution près de chez eux, car des usines brûlent le plastique et cela fait beaucoup de pollution de l’air.



Des habitants de Chandpur, dont Rahul Kumar, dise cela : « Le plastique vient de pays comme le vôtre, mais c’est nous qui avons tous les problèmes. »


D’autres personnes, dont Prigi Arisandi, font le tour des ambassades des pays, dont l’ambassade du Canada, pour les interpeler sur le problème, mais cela fait maintenant trois ans et ils attendent toujours des réponses du Canada.


Reste à voir si les choses vont changer.



Sources :

1 Comment


Sylvain Lemay
Sylvain Lemay
May 03, 2022

Excellent article Vincent. J’aime beaucoup ce que tu écris. Instructif et d’actualité. Je partage l’information.

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